Thomas Gauthier, professeur à emlyon business school, est notre invité aujourd’hui. Notre échange porte sur la place de l’imagination dans la transformation digitale. Nous abordons aussi les impacts sociaux et numériques du changement. La vision développée au cours de l’épisode reste celle de l’éthique et du numérique.

Thomas intervient dans un grand nombre de formation au sein d'emlyon :

Le certificat Discrupted futures

Le MSc in Supply Chain & Purchasing Management

Le Mastère Spéialisé Juriste Manager International

L'Executive MBA

Le programme Grande Ecole

Les formations sur-mesure

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Voici les questions qui vont être abordées avec les timecodes :

1.13 : Retour sur le parcours scolaire et professionnel de Thomas Gauthier.
3.53 : Vous dispensé un cours d’introduction aux ruptures, de quoi parlez-vous dans ce cours ? Quel est son objectif ? Et pourquoi vous semble-t-il important d'aborder ce thème aujourd’hui en 2021 ?
7.57 : Est-ce que l’on apprend à penser à des futurs alternatifs à l’école de manières générale, de la primaire à l’enseignement supérieur.
10.35 : Quand on identifie un problème, il y a forcément des biais dans son identification. Est-ce que la philosophie peut aider à déceler les réels problèmes ?
13.22 : L’économiste Michel Godet évoque pour parler de la prospective : “Une méthode pour éclairer les décisions et les actions présentes, à la lumière des futurs possibles”. Qu’est ce que cette définition vous évoque ?
16.34 : La connaissance est intrinsèquement liée au passé, est-ce-que vous pensez qu’il peut exister une connaissance basée sur le futur, sur des modèles que l’on ne connaît pas aujourd’hui ?
21.47 : Comment dans les organes de décision, pouvons- nous mieux utiliser les outils liés à l’imaginaire (la fiction, le récit, les futurs …) pour construire, programmer, des actions, une vision en matière de transformation ? Faut-il lire Jules Verne, Orwell ?
30.52 : Les informations médiatiques sont de plus en plus simplistes, on ne connaît plus les causalités des résultats présentés par les journalistes. Par conséquent, nous n’apprenons pas à créer une indépendance de la pensée.
31.54 : Si je n’ai pas de capacités à imaginer, qu’est ce qu’il me manque pour transformer une entreprise, une société aujourd’hui à l’heure du numérique ?
34.51 : Est ce qu’on a, individuellement, la capacité de comprendre les données, économique, scientifique … ?
36.57 : Thomas Gauthier dit que la transformation digitale n’est pas inéluctable et qu’elle résulte de choix politiques, elle ne doit pas être subie, elle doit être planifiée et réfléchie, mais à quel niveau, ce travail doit-il être réalisé ? (États, organisations internationales, entreprises ?)
41.26 : Quelles sont les caractéristiques éthiques et systémiques ? Comment on le construit ?
44.41 : On sent que la prise en compte, dans les entreprises, de la sobriété numérique est de plus en plus forte, quel est votre regard dessus ? Quels sont les outils mis en place par les directions générales, les DSI … pour atteindre cet objectif, ou au moins prendre en compte cette problématique ?
50.03 : Le numérique a aussi permis cette profusion de données, de contenus, d’outils, mais vous dites que l’on peut se servir du numérique pour aller vers cette sobriété ?
52.00 : Dans le numérique éthique et systémique, on parle moins du volet social, inclusif, est-ce qu’il existe des actions concrètes comme il existe sur le volet de la sobriété numérique ?